Jan van Dael

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Jan van Dael
Robert Lefèvre, Portrait du peintre Jan-Frans van Dael (1804),
Anvers, musée royal des beaux-arts.
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Vandael (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nom de naissance
Jan-Frans van Dael
Autres noms
Jean-François Van Dael
Nationalité
Activité
Lieux de travail
Distinction
Médaille d'or au Salon de 1810
Médaille d'or au Salon de 1819
Chevalier de la Légion d'honneur en 1825
Vue de la sépulture.

Jan-Frans van Dael, dit Jean-François Van Dael, né le à Anvers et mort le à Paris, est un peintre flamand de nature morte.

Biographie[modifier | modifier le code]

Peintre autodidacte, Jan van Dael s'installe à Paris dès 1787. Admis pour la première fois au Salon en 1793, il y expose régulièrement jusqu'en 1833.

Spécialisé dans les natures mortes de vases de fleurs et de corbeilles de fruits, il bénéficie d'une large reconnaissance publique et institutionnelle. Un prix de 4 000 francs lui est décerné au Salon de l'an IX (1801), et il obtient une médaille d'or à deux reprises lors des Salons de 1810 et 1819.

Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1825[1], il est membre de la Société royale pour l'encouragement des beaux-arts à Anvers, et de l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam[2].

Deux de ses œuvres sont acquises par l'impératrice Joséphine et une troisième par l'impératrice Marie-Louise au titre du mécénat princier[3].

Van Dael dispense des cours de peinture pour les femmes dans son atelier parisien au 14, impasse des Feuillantines. Il a pour élèves Jean Benner-Fries, Élise Bruyère, Laurent Coste, Iphigénie Decaux-Milet-Moreau, Henriëtte Geertruida Knip, Élisa-Émilie Le Mire, Auguste Piquet de Brienne, Christiaan van Pol (en), Adèle Riché et Jean Ulrich Tournier[4].

Jan van Dael a été représenté a au moins deux reprises par son confrère Robert Levèfre. Un premier portrait, daté de 1804, est conservé au musée royal des Beaux-Arts d'Anvers. Un second le représente plus âgé, debout en train d'écrire sur un cahier ou un grand livre ouvert qu'il tient devant lui ; cette œuvre fit partie de la collection Charles de Beistegui au château de Groussay, où elle ornait la cheminée de la pièce dite « La Lunette »[5].

Van Dael est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (11e division), près de son ami Gerard van Spaendonck.

Philippe-Jacques van Bree, Vue de l’atelier de Jan Franz van Dael à la Sorbonne, 1816, Worcester Art Museum.

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Algérie
Australie
États-Unis
France


Royaume-Uni
Russie

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Base Léonore.
  2. Dictionnaire des peintres belges.
  3. (en) « Jan van Dael », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  4. (nl) Jan Frans van Dael at the Netherlands Institute for Art History.
  5. reproduction en couleur p. 94 de l'article d'Eveline Schumberger dans Connaissance des Arts, no 218, .
  6. National Gallery of Victoria.
  7. Base Joconde.
  8. Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°196
  9. Fitzmuseum, Dael, Jan Frans van.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française au XIXe siècle, Paris, 1831, p. 674.
  • Nathalie Lemoine-Bouchard, Les peintres en miniatures (1650-1850), Paris, 2008, p. 512.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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